Kaokoland

Serra Cafema

Aux confins septentrionaux de la Namibie

Le  Serra Cafema – oasis de luxe regardant les montagnes angolaises – est l’un des camps les plus exceptionnels et les plus reculés d’Afrique australe.

 

 

Plus qu’un camp à l’esthétique léchée, le Serra Cafema est un véritable manifeste éco-responsable et socialement engagé auprès des Himbas. Son partenariat avec le Marienfluss Conservancy, un organisme de conservation de ce territoire, lui offre un contact privilégié avec les quelque cent cinquante villageois installés dans la région.

Ici, la priorité n’est plus la rencontre avec les animaux mais avec ces hommes et ces femmes qui ont développé au fil des millénaires, des relations étroites avec une nature hostile et sauvage, aux confins du désert, à la frontière avec l’Angola.

La structure du lodge rappelle celle d’un village Himba. Tous les bâtiments du camp sont reliés entre eux par un réseau de chemins louvoyant entre les arbres Anas, espèce endémique de la région. L’architecte et la décoratrice ont fait en sorte que les huit chambres spacieuses et luxueuses ouvrent toutes sur la rivière Kunene et les montagnes angolaises au loin. Elles disposent d’un coin salon, d’un lit king size, d’un lit d’appoint et de douches intérieures et extérieures.

 

 

 

 

Une grande terrasse privative permet de se relaxer ou de prendre ses repas tout en profitant du spectacle de la rivière. Le design est confortable, moderne, combine des éléments nouveaux tout en conservant l’âme de l’ancien camp, alors que d’immenses photos d’Himbas parsèment les lieux.

Les matériaux utilisés pour la rénovation du camp proviennent des environs et les travaux ont été réalisés par des artisans locaux. Les tables de la salle à manger ont ainsi été construites par de jeunes artisans d’une entreprise sociale qui intègre les orphelins à la construction de meubles et leur offre ainsi un avenir. L’harmonie avec la culture Himba se reflète donc dans les moindres détails.

Le camp fonctionne à 100% à l’énergie solaire, dans un silence qui laisse rêveur.  À l’ombre des majestueux acaciasseuls le chant de l’eau et la rumeur du vent dans les feuilles troublent le silence. Une grande paix se conçoit. On a le sentiment de s’être réconcilié avec soi-même : peut-être est-ce là l’exorcisme majeur du désert